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William Wilberforce sur l'abolition de la traite des esclaves

Session 3

William Wilberforce sur l'abolition de la traite des esclaves

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Session 3

Résumé

Wilberforce (1759-1833) était un homme d'État britannique, anglican, et la principale force derrière l'abolition de la traite des esclaves en 1807 et l'abolition de l'esclavage en 1833 en Grande-Bretagne. Sa campagne anti-esclavage a méticuleusement recueilli des informations sur les réalités brutales de l'esclavage et les a largement diffusées. Il a influencé Frederick Douglass et Abraham Lincoln.

  1. « La traite des esclaves est le plus grand mal pratique qui ait jamais affligé la race humaine. » Ses effets se répercutent à tous les niveaux de toutes les sociétés. C'est immoral, inhumain et peu pratique.
  2. L'affaissement continu du continent africain est une conséquence de la traite des esclaves. Au lieu d'être un commerce bénéfique pour une région émergeant de la barbarie, l'esclavage fournit des incitations matérielles qui deviennent « la principale cause des guerres en Afrique ».
  3. Les réalités du transport d'esclaves révèlent son inhumanité : 600 à 700 personnes dans des espaces restreints, battues, maltraitées et même obligées de divertir l'équipage. Le taux de mortalité est effroyable : 12,5 % meurent lors de la traversée de l'Atlantique ; 4,5 % d'autres meurent de maladie à terre avant d'être vendus. « Dans l'ensemble, cependant, il y a une mortalité d'environ 50 % » au cours de la première année de notre séjour dans le Nouveau Monde.
  4. Cela est aggravé par la dissolution psychologique de l'individualité. Les esclaves ne sont pas autorisés à se marier, sont contraints à un travail excessif et ne reçoivent pas de provisions suffisantes. Ces « semblables qui n'ont rien à redire » éprouvent du ressentiment et sont tentés de recourir à la violence en réponse.
  5. Le Parlement britannique a autorisé la traite des esclaves, mais celle-ci a produit « un effet des plus pernicieux » sur les Britanniques eux-mêmes, faisant d'une nation bienveillante et heureuse une nation cruelle et malveillante. Elle a corrompu des hommes éclairés et a jeté les bases de croyances aussi inhumaines et irrationnelles que le racisme.
  6. Une simple réforme ne peut pas rendre justice dans un système si odieux par nature. L'abolition est le seul remède possible. Le Parlement « doit décider et justifier devant le monde entier et devant leur conscience la rectitude des motifs et des principes de sa décision ».
  7. De plus, la traite des esclaves est une entreprise dangereuse et coûteuse qui étouffe le potentiel économique de l'Afrique. Étant donné que les améliorations qu'elle y a apportées ont été « contrecarrées par ses relations avec la Grande-Bretagne », les Britanniques ont le devoir de « réparer la situation à l'Afrique... en établissant un commerce fondé sur de véritables principes commerciaux ».
  8. L'inaction sera punie par la Providence à travers l'inévitable déclin progressif des pays dépendants de l'esclavage.
  9. Wilberforce exhorte donc la Grande-Bretagne à jouer un rôle de premier plan dans le monde en abolissant l'esclavage et à commencer à exercer ses activités économiques conformément aux principes moraux des Lumières et chrétiens qu'elle défend.

Ce résumé est basé sur le rapport de Wilberforce Une lettre sur l'abolition de la traite des esclaves et son Discours d'abolition prononcé à la Chambre des communes en 1789. Résumé d'Andrei Volkov, 2020.

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